A l’occasion de l’Assemblée générale du Syndicat national de l’édition (SNE), dont la réunion s’est tenue ce jour exceptionnellement en visioconférence, Vincent Montagne a été réélu Président pour un nouveau mandat de deux ans. Il préside le SNE depuis juin 2012.

A ses côtés, un nouveau Bureau a été élu, également pour deux ans.

Sa composition est la suivante :

Antoine Gallimard (Madrigall), vice-Président

Liana Levi (Liana Levi), vice-Présidente

Renaud Lefebvre (Lefebvre Sarrut), Trésorier

Michèle Benbunan (Editis), Conseillère

Alban Cerisier (Madrigall), Conseiller

Louis Delas (L’école des loisirs), Conseiller

Francis Esménard (Albin Michel), Conseiller

Nathalie Jouven (Hachette Livre), Conseillère

Laure Leroy (Zulma), Conseillère

Arnaud Nourry (Hachette Livre), Conseiller

Françoise Nyssen (Actes Sud), Conseillère

Jean Spiri (Editis), Conseiller

Laurent Beccaria (Les Arènes) et Irène Lindon (Minuit), après un engagement sans faille au sein du Bureau du SNE, au cours de ces dernières années, n’ont pas souhaité se représenter.

Laure Leroy, PDG des Editions Zulma, entre au Bureau, en qualité de conseillère.

Liana Levi, membre du Bureau en qualité de conseillère, devient Vice-Présidente. Renaud Lefebvre devient Trésorier en remplacement de Laurent Beccaria.

Du fait de la crise sanitaire, les chiffres consolidés de l’édition 2019 ne seront pas disponibles avant septembre, mais les premières tendances révèlent une croissance du chiffre d’affaires des éditeurs de 5,5% par rapport à 2018, tirée par les livres scolaires et la BD (+1,6% hors scolaire).

Cet élan significatif en regard des années précédentes a été brisé net du fait du confinement et de la fermeture des librairies de mars à juin laissant présager une année 2020 bien moins encourageante.

La crise sans précédent que le monde a connu ces derniers mois a révélé que tous les maillons de la chaîne du livre étaient interdépendants, mais également que ses acteurs étaient capables de se mobiliser ensemble.

C’est cette volonté de combativité collective qui a permis au SNE, associé au Syndicat de la librairie française (SLF) et au Conseil Permanent des Ecrivains (CPE), de négocier avec le gouvernement des mesures d’urgence et un plan de relance conséquent, pour permettre le maintien du secteur dans toute sa diversité.

Les enjeux à venir pour le SNE se déclineront autour d’un triple objectif :

• Dialogue avec l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre, aux premiers rangs desquels les auteurs et les libraires, pour réfléchir à l’avenir du livre et de ses métiers, dans un esprit de transparence et de solidarité: transparence grâce notamment à la mise en œuvre du dispositif de booktracking, outil commun aux auteurs, éditeurs et libraires destiné à mieux connaître les ventes de livres au plus près des sorties de caisse ; et solidarité, avec en particulier la création d’un fonds de soutien pour rémunérer les auteurs d’éditeurs défaillants.
• Pédagogie: pour sauvegarder et partager la spécificité de l’industrie du livre, fondée sur le prototype et la liberté de création.
• Défense et promotion du livre et de la lecture, avec notamment la refonte du salon du livre de Paris.

Lors de son intervention à l’issue des votes, Vincent Montagne a également précisé qu’une attention toute particulière sera portée à la « petite édition », particulièrement affectée par la crise et qui joue un rôle majeur dans la vitalité et la diversité de la création.

Enfin, le SNE reste vigilant et souhaite que la transposition de la directive droits d’auteurs intervienne le plus rapidement possible afin de conforter le droit des créateurs de contenus et des ayants droit à être rémunérés tout en favorisant l’accès de tous à la création.

Conserver la dimension collective de notre action ; conserver la vitalité et l’inventivité qui ont fait leurs preuves pendant la crise, telles sont les priorités du SNE pour relever les défis qui se posent à l’édition et, avec elle, à l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre.

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