Syndicat national de l'édition

  • Communiqué SNE

Les éditeurs scientifiques du SNE et de la FNPS réitèrent leurs demandes de concertation sur l’édition scientifique et de financement de l’accès libre

Après avoir alerté depuis plusieurs années les pouvoirs publics* quant aux risques qui pèsent sur l’édition scientifique,  les éditeurs de livres et de revues scientifiques du Syndicat national de l’édition (SNE) et de la Fédération nationale de la Presse d’information spécialisées (FNPS), se réjouissent aujourd’hui des constats et des recommandations des rapports sur l’édition scientifique de Daniel Renoult et de Jean-Yves Mérindol présentés aux ministres de la Culture et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche le 27 janvier. Ils réitèrent leurs demandes de concertation sur l’édition scientifique et de financement de l’accès libre.

Si les premières études économiques sur les revues scientifiques françaises, réalisées par le comité de suivi de l’édition scientifique présidé par M. Renoult, soulignent le rôle essentiel que joue l’édition scientifique, à l’heure notamment de la désintermédiation et des « fake news », elles montrent également la diversité et la fragilité des modèles économiques et juridiques des revues en sciences humaines et sociales (SHS) mais aussi des plateformes de revues en SHS et en sciences, technique et médecine en France.

Elles pointent en outre un « véritable danger d’atrophie du tissu éditorial français » alors que les recettes du numérique ne compensent pas la baisse des abonnements papier (4 à 8% par an). Tout en soulignant que « l’on ne peut pas sérieusement plaider que l’avenir de l’édition scientifique passerait (en France) par la disparition totale des acteurs privés, et par une reprise de ce qui subsisterait par des acteurs publics, financés exclusivement par l’État ».

Conscients des limites du « tout gratuit », les deux textes incitent les pouvoirs publics à élaborer un plan de soutien à l’édition scientifique, le cas échéant dans le cadre de la loi de programmation de la recherche, car « la vitalité de l’édition est une des conditions de la vitalité de la recherche en France » et donc « l’un des enjeux d’une politique de recherche ».

Les éditeurs de livres et de revues scientifiques appellent à la mise en œuvre rapide de ces orientations et souhaitent qu’une concertation soit organisée rapidement en amont des débats sur cette loi.

Conformément aux recommandations de ces deux rapports, ils réitèrent leur demande de création d’une structure permanente de concertation entre éditeurs scientifiques et acteurs publics de la science ouverte.

Enfin, ils appellent à la mise en place en France d’une politique publique de financement de l’accès libre pérenne, concertée et à la hauteur de son rang international, à l’image de celle des autres pays qui prévoient des fonds pour le financement de l’accès aux revues par leurs chercheurs mais aussi de leur publication en accès libre immédiat.

*https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/01/17/au-ministere-de-l-enseignement-superieur-les-editeurs-scientifiques-sont-parfois-consideres-comme-des-parasites_5410197_3232.html

 

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